Voici la classe il y a un siècle :
Il y a des pupitres (tables) inclinés, devant, une estrade et dessus le bureau du professeur. À côté se trouve le tableau. Le bureau du maître contient : une bouteille d’encre, un porte-plume, des livres et une baguette pour montrer les choses. Une armoire est disposée au fond, dedans, une collection d’animaux empaillés. Au milieu de la classe un poêle pour réchauffer la classe et les repas. Des affiches sont accrochées sur le mur. Sur les pupitres, un encrier est disposé. Une morale est affichée sur le tableau chaque matin. Le poêle marche avec du charbon de bois. Parfois le professeur appelle un élève pour l’allumer chaque matin.
Zoé et Auxane
L’attitude en classe
Une fois arrivés au musée de l’école, la dame nous a expliqué que les enfants étaient contents d’aller à l’école et ensuite comment ils entraient en classe (les consignes) : ils se rangeaient deux par deux, garçons et filles séparés. La galanterie était de laisser passer les filles en premier, les garçons toujours devant la porte. Les filles restaient debout à côté de leurs bancs puis c’était le tour des garçons de faire comme les filles. Quelques secondes plus tard, la maîtresse ou le maître, tapait à coup de bâton sur le pupitre pour les prévenir qu’il fallait s’asseoir. Une fois les élèves assis, une morale était affichée au tableau. Puis le maître ou la maîtresse expliquait le sens de la morale (une morale c’est un ensemble de règles que l’on doit suivre pour bien se comporter). Après les enfants se mettaient à travailler. Quand un ou une élève, faisait une bêtise le maître ou la maîtresse donnait une punition. La punition qui n’a pas été appliquée longtemps est celle du bonnet d’âne, car elle était très vexante pour celui ou celle qui le portait. La 2e punition était les coups de bâton ou de règle sur le bout des doigts. Pleins d’autres punitions existaient mais ces deux là étaient les plus courantes. Mais il y avait aussi pour les enfants sages, une récompense si la journée s’était bien passée. Cette récompense était les fameux bon-points.
Édouard et Ganaël
L’habillement/le repas
Les enfants du siècle dernier s’habillaient d’une cape en guise d’imperméable, sur la tête un béret et un tablier pour éviter de se salir (rayures bleues pour les garçons, rayures roses pour les filles) une culotte courte pour les garçons et une robe pour les filles. Ils se chaussaient de galoches, de sabots ou encore de souliers. Pour les repas : les élèves apportaient leur déjeuner dans un panier contenant des petits bocaux avec de la soupe ou des lentilles (en général) et de la viande une fois par semaine. Pour garder la nourriture au chaud, il y avait un poêle que l’élève, dans lequel le professeur avait le plus confiance, venait allumer chaque matin pour chauffer la classe.
Valentin et Clément
Le matériel de l’élève
Nous sommes arrivés dans une classe de l’ancien-temps. Une dame nous a montré les affaires des élèves et elle a fait passer pour qu’on les regarde. Après elle nous a montré le cartable : il était en cuir. Ensuite elle nous a distribué un porte-plume et quand on avait terminé, elle nous a donné un bon-point.
Axelle
L’écriture
Au musée de l’école, nous avons écrit au porte-plume et si on avait bien écrit, on avait un bon point. Nous avons reculé d’un siècle en écrivant les mots des objets utilisés par les élèves (c’était embêtant parce qu’on devait « recharger » souvent le porte-plume et ça tachait) : on a écrit une dictée de mots et nous avions besoin d’un buvard.
Lenny et Lilian
La journée de l’écolier
Le matin, une leçon de morale était affichée au tableau. Les enfants étaient habillés en noir, ils mettaient leur repas dans un panier puis sur un poêle (une sorte de gros radiateur) dans la classe et mangeaient à l’école. Celui qui faisait une bêtise repartait chez lui avec le bonnet d’âne.
Arnaud et Antonin